Debut album
"Goodbye"
Goodbye est une lettre d'amour aux fissures qui laissent entrer la lumière. À toutes ces expériences qui brisent nos armures, nous émeuvent, nous chamboulent et qui à force... nous laissent vulnérables, ouvert et nu face à la grande réalité, que tout est, et a toujours été, Âmour.
Mixé par Owlogram au studio Dernier étage.
Photo d'album de Florence Jamart.
Merci à toutes les âmes qui de près ou de loin, ont soutenu l'accouchement de cet univers musical. Merci à Arpita et Arjuna Thilo, Roland Louin, Déborah Bellevy, Jb Bapst et Alex Ciompi, Manon Bottazzi, Noreen, Chris, Ingemar,& Christine Grip.
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Un univers intimiste
Où la nature est la scène favorite de l'artiste
Biographie
(english below) ⤵️
🇫🇷 Juni est née à Cannes d'une mère canadienne et d'un père suédois. Elle baigne dans l'univers musical de ses parents, rythmée par les mélodies de Cat Stevens, Van Morrison, Eric Clapton, Annie Lennox, Rodriguez, et se souvient encore des quizz que lui faisait sa mère sur la route de l'école. Riviera radio à fond dans la vielle Ford sierra, "Et c'est qui là ?" "Bob Dylan ?" "Oui !" "Et là ?" "Aucune idée maman...." "C'est Rod Stewart ! Have I told you lately... that I love you.."
Par dessous tout, Juni est imprégnée d'une jeunesse multiculturelle : anglophone à la maison, francophone à l'école, suédoise tous les Noëls à Malmö et canadienne tous les étés à Montréal. Ce qui lui donna de courtes racines... mais une grande ouverture d'esprit. Elle se rendit vite compte qu'il n'y avait pas "une façon de réussir sa vie, mais 8 milliards de façon d'être Soi".
Au beau milieu de cette mosaïque d'influences, ce sont Michael Jackson et Céline Dion qui gagnèrent toute son admiration en enfance. L'un pour sa différence assumée. Un canal d'expression cru et incarné. Et l'autre pour la maîtrise de son instrument vocal.
L'étincelle de chant s'alluma vers 12 ans lorsqu'elle prit quelques cours à l'Académie des Arts de La Colle sur Loup. L'enseignant lui partagea qu'il y avait matière à modeler. Mais lorsqu'un de ses parents lui répondit que tous les professeurs complimentaient leurs élèves pour les fidéliser, elle abandonna le chant par manque de confiance en elle...
Chaque Noël, son père, son oncle Lennart et sa tante Eva, attrapaient leurs guitares classiques pour s'abandonner joyeusement à des mélodies de folk suédoise jusqu'au bout de la nuit. Voulant faire partie de ces moments de communion, elle s'empara la guitare de son père, attrapa des livres de partitions de Beatles dans la salon et se mise à apprendre par elle-même.
Le perfectionnement de la guitare ne prit jamais beaucoup de place dans ses élans. Ce n'était pour elle qu'un soutient pour l'art qui lui apportait le plus de joie, de grâce et d'abandon... le chant. Juni écrivit une première chanson à l'âge de 15 ans suite à la dépression qui emporta l'âme de sa mère. C'était les débuts du titre "Goodbye". Une thérapie musicale et spontanée pour se délester des peines... et sortir de la tétanie qu'avait causé ce drame familial. Mais le manque de confiance rangea ses écrits et sa guitare dans un placard pour encore une dizaine d'années.
À 25 ans, c'est à Paris, sous sa casquette de Créative Stratégiste pour une agence de communication événementielle, qu'elle toucha le fond. Six mois de nuits blanches, d'eczéma, de mâchoire grinçante, de saignements de nez et un sentiment profond de désespoir. Mais même au fond du trou la musique berçait son expérience... merci à Dream Koala, à Dark Dark Dark, à The Raconteurs, Junip, Fujiya & Miyagi, Elliott Smith, Sean Ono Lennon, Dead man's bones, London Grammar...etc. Gratitude à la ville des concerts et de la culture, mais Paris c'était finit. La vie n'avait plus de sens pour elle dans ce train train gris, bétonné et stressant. L'orage bien rangé sous un sourire de "tout va bien" voulait éclater.
En annonçant à l'entreprise sa volonté de départ... de recherche d'une vie plus alignée à son âme, son chef lui proposa un post de Directrice de Création dans leur agence soeur de Barcelone. Elle accepta pour une durée de 2 ans. Le tremplin parfait, avec cours d'espagnol payés, pour aller explorer en sac à dos l'Amérique latine.
Dans ses écouteurs... Andrew Bird, Department of Eagles, Arcade Fire, T.Rex, The Dø, Ibeyi, Nina Simone, Dire Straights, Florence + The Machine, Cold War Kids, Glass Animals.
Parole tenue. 2 ans plus tard elle prit son envol vers le Mexique avec une mission en tête : faire tout ce qui lui apportait de la joie.
1_l'écriture d'un roman traçant une fin alternative à sa vie familiale,
2_la création d'un dessin animé pour enfant,
3_et la pratique journalière de yoga et de méditation.
Après 6 mois d'explorations, de vie spontanée et d'arrosage de passions, elle senti l'appel d'approfondir son expérience du Yoga. Elle trouva une formation au Guatemala, grimpa dans un bus de nuit et arriva pour la première fois parmi ses semblables. Tous alimentés par la même quête de sens. "Pourquoi j'existe" ? "Comment une âme peut-elle exister un jour et avoir tant d'importance dans sa vie... puis soudainement, ne plus "être" ?" "À quelle moment est-ce qu'un tas de cellules embryonnaires deviennent "conscient"?"
Enfin un endroit où l'on explore ces sujets et où l'on propose des pratiques pour que chacun arrive à ses propres réponses.
Cette formation su ramollir ses défenses et ouvrir la voie pour une rencontre inattendue avec... Le KIRTAN.
Un dimanche, elle se retrouva au milieu de 50 personnes qui chantaient avec un sourire éclatant aux lèvres. La communauté locale s'était rassemblée à 11h du matin pour célébrer et chanter des mantras. Pas d'alcool en vue, pas de masque de la nuit, aucun artifice.. Ils étaient métaphoriquement"nus", en plein jour et si heureux. Les instruments s'emballaient, le meneur de Kirtan était dévoué, entrainant, une chanteuse d'opéra envoyait de magnifiques harmonies dans le fond... et Juni, avec sa tasse de cacao cérémoniel entre les paumes, senti l'armure qui protégeait sont coeur se fissurer et des larmes de joie la traverser comme un geyser purifiant. "Voilà de quoi l'humain est capable quand il se rassemble pour l'amour. Quelle beauté." Pensa-t-elle.
Elle ne manqua pas un seul Kirtan les 2 mois qui suivirent.
Elle s'endormait maintenant avec un autre style dans ses écouteurs : Krishna Das, Russill Paul, Edo & Jo, Manish Vyas, Peia, Ajeet Kaur...etc.
Cette pratique de chant ralluma la flamme de son enfance. Et sa simplicité lui donna l'autorisation de "faire de la musique", sans rien connaître à la théorie, au solfège ou aux codes conventionnels de la musique européenne.
4 accords sur l'harmonium (un mini piano avec un soufflet, produisant un son similaire à l'accordéon) suffisaient pour fermer les yeux et s'abandonner à la magie du chant.
Petit à petit, de retour dans son village d'enfance, elle partagea cette pratique à son entourage. Timidement... mais surement, ça prit. De plus en plus de personnes venaient. Un groupe se forma spontanément avec 3 magnifiques amis (SoÂm avec Pierre, Marie et Aurélien) tous aussi dévoués qu'elle à l'amour et aussi ignorants de la technique musicale. C'est peut-être cela qui fit leur succès... tous ceux qui voulaient chanter mais n'osaient pas par crainte de ne pas "savoir performer" ou "connaître la technique" étaient les bienvenus. La perfection et la performance se laissaient à l'entrée avec les chaussures, et seule la prise de plaisir, l'abandon, la communion, la joie et l'expression libre pouvaient entrer dans la pièce.
C'est avec ces baggages nourrissants qu'elle ramassa de nouveau sa plume pour écrire le morceau qui souhait naître 13 ans plus tôt. En 2 jours, Goodbye est sorti. Puis Empty. Puis en une nuit, Black Wolf... Les titres de son premier album venaient comme une cascade, mélodie et paroles se tissaient ensemble telle une tresse et se déposaient sur papier sans effort. L'âme avait tant de choses à dire derrière ce barrage de faible estime de soi.
En 6 mois, il y avait assez de titres pour compiler un album. Une vidange des démons et leçons de vie apprises en chemin. Mais le cap de partager publiquement sa musique était encore loin. Deux rencontres formèrent un second groupe, mais cette fois, de pop folk. Ce trio lui permit d'apprendre, d'évoluer, d'enrichir ses morceaux et les leurs, d'apprendre à harmoniser. Et 4 ans plus tard, suite à la dissolution du groupe. Elle réalisa que "ce n'était pas grave si ce n'était pas excellent... techniquement performant ou innovant". Il n'y avait pas forcément besoin d'autres personnes pour oser partager ses titres. Ses offrandes venaient du coeur et cela suffisaient tel quel. Par pudeur et sans trop savoir comment gérer les logiciels de musique, elle enregistra les 11 titres dans son chalet, façon "live" au cours du mois de Juin 2023. Un an plus tard... elle trouve le courage de les publier sur les plateformes de streaming comme spotify, Deezer, iTunes, ...etc et de les offrir au monde.
Tintée d'émotion cru, de quête de sens et d'un appel mélancolique de retour à l'amour, à la maison, à l'union sacrée. Goodbye est le fruit d'un long chemin de permission... d'être Soi.
Le barrage étant maintenant brisé, un flux d'autres titres ne sauraient tarder.
Bonne écoute cher lecteur.
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🇺🇸 Juni was born in Cannes to a Canadian mother and a Swedish father. She grew up immersed in her parents' musical universe, influenced by the melodies of Cat Stevens, Van Morrison, Eric Clapton, Annie Lennox, and Rodriguez. She remembers the quizzes her mother used to give her on the way to school, listening to Riviera radio in the old Ford Sierra. "And who's this?" "Bob Dylan?" "Yes!" "And this?" "No idea, Mom..." "It's Rod Stewart! Have I told you lately... that I love you.."
Above all, Juni's upbringing was multicultural: English-speaking at home, French-speaking at school, Swedish over Christmas in Malmö, and Canadian every summer in Montreal. This gave her short roots... but a broad mind. She quickly realized that there wasn't "one way to succeed in life, but 8 billion ways to be oneself."
Amidst this mosaic of influences, it was Michael Jackson and Céline Dion who earned her admiration in childhood. The first, for his unapologetic originality, a channel of raw and embodied expression, and the second, for her mastery of her vocal instrument.
The singing spark ignited around age of 11 or 12. She took some lessons at the Academy of Arts in La Colle sur Loup and the teacher saw some potential in her. But lacking in self confidence... when one of her parents retorted that all teachers complimented their students for the mere purpose of fidelity, she gave up singing.
Every Christmas, her father, uncle Lennart, and aunt Eva would grab their classical guitars and sing Swedish folk songs until dawn. Such moment of communion made her want to join the club, so she picked up her father's guitar, grabbed some Beatles Songbooks from the living room, and began learning the 5 or 6 chords that would accompany any campfire song.
Mastering the guitar never became a priority though. Merely a support for what brought her the most joy and grace : singing.
At age 15, the most soul shaking event of her life occurred when her mother's clinical depression ended in tragedy. Juni's psyche froze. The overwhelm was to big to handle at that age. She began writing a song to break free from the paralysis but her lack of confidence led her to stash it away and focus on what was implicitly expected of her. To be calm, normal and functional.
At age 25, in Paris, in her Creative Strategist rôle for an event communication agency, she hit rock bottom. Six months of sleepless nights, eczema, jaw grinding, nosebleeds, and a profound sense of despair. Still, music remained a big part of her life ans this time imprinted tunes from Dream Koala, Dark Dark Dark, The Raconteurs, Fujiya & Miyagi, Dead man's bones, Junip, Elliott Smith, Sean Ono Lennon... Despite Paris's amazing array of concerts & culture. Its gray, concrete and stressful routine was sucking the life from her marrow. Juni's neatly arranged storm under her "everything's fine" smile was now yearning to burst.
When she shared with the company her intention to leave... to search for a life in alignment with her soul, her boss offered her a position as Creative Director in their sister agency in Barcelona. She accepted for a period of 2 years. The perfect springboard, with paid Spanish lessons, to backpack and explore Latin America.
Promise kept.
Two years later she set off to Mexico with a single mission in mind: to nurture what brought her joy.
1_Writing a novel about her life story with a creative spin,
2_Imagining a children's animated series, and
3_The daily practice of yoga and meditation.
After 6 months of exploration, passion nurturing and spontaneous living, she felt the call to deepen her experience of Yoga. She found a training in Guatemala, climbed aboard a night bus, and arrived for the first time among her peers. All fueled by the same quest for meaning. "Why do I exist?" "How can a soul exist one day and have so much importance in one's life... and then poof, no longer 'be'?" "At what point does a pile of embryonic cells become 'conscious'?"
Finally ! She found herself in a place where these subjects were welcome and even explored. Where practices were taught for each to arrive at their own answers.
This training softened her defenses and paved the way for an unexpected encounter with... KIRTAN. One Sunday, she found herself among 50 people singing with radiant smiles. The whole community had gathered at 11 in the morning to celebrate and sing mantras. No alcohol in sight, no nighttime masks, no ego dances... They were metaphorically "naked" and so happy. The instruments were wild, the Kirtan leader was devoted, inspiring, an opera singer belted magnificent vocal harmonies in the background... and there was Juni, with a cup off ceremonial cocoa in her palms, feeling the armor around her heart cracking and tears of joy washing over her cheeks and chest like a purifying rain. "This is what humans are capable of when they come together for love. How beautiful". She thought.
During the following 2 months. She didn't miss a single Kirtan.
And every night she fell asleep with her headphones on, playing Krishna Das, Russill Paul, Edo & Jo, Manish Vyas, Peia, Ajeet Kaur...etc.
This devotional practice rekindled the musical flame of her childhood. And its simplicity gave her the licensing to "make music," without fearing she should first know all the theory, solfeggio, or conventional European music codes to be worth listening to.
Four chords on the harmonium (a portable piano similar to an accordion) were enough to close her eyes and surrender to the magic of singing.
Upon returning back to her childhood village, she shared this practice with those around her. Timidly... but surely, it took hold. More and more people came. A group spontaneously formed with three wonderful friends, all as devoted to love and as ignorant of musical technique as she was. Perhaps this is what made them successful... all those who wanted to sing but didn't dare for fear of not "performing well enough" or "knowing the technique" were welcome. Perfection and performance were left at the door with the shoes, and enjoyment, abandonment, communion, joy, and free expression were welcome to enter the room.
With the nourishment of this journey at heart and a two week vacation with nothing to do other than be bored..., she pick up her pen and finished the song that has wanted to come through 13 years earlier. In two days, "Goodbye" came out. Then "Empty." Then, in one night, "Black Wolf"... A waterfall of 11 songs poured out of her. Melody and lyrics weaving together like a braid, effortlessly landing on paper. Her soul had so much to say behind that dam of low self-esteem.
In six months, there were enough songs to compile an album. A purge of demons and life lessons learned along the way. But the step of sharing her music publicly was still far off.
Two musical encounters led to her second group experience. But instead of singing mantras, this group sang their own pop-folk-rock compositions. Their collaboration became a fertile learning ground, helping her evolve, enriching her songs, and learn to harmonize. Four years later, following the dissolution of the group, she finally realized that "it was okay to publish even if it wasn't technically excellent... or sublimated by professional musicians." Her offerings came from the heart and that was enough.
From the comfort of her little chalet amidst the birds in the South of France, Juni recorded her first 11 songs in June off 2023. Not knowing how to change tempos mid-song on the music software, she simply pressed record and sang live with one idea in mind : perfectionism be gone ! I'm going to sing like the birds, from my authentic self and raw heart.
A year later... she gathered up the courage to publish it all online and gift her creations to the world.
Tinted with raw emotion, a quest for meaning, and a melancholic call to return to home, to love & sacred unity, "Goodbye" is the fruit of a long journey of permission... to be oneself.
Now that the dam is broken, a flow of other songs is sure to follow.
Happy listening, dear reader.